| TKR : Human Rights Watch s'en prend à Chea Leang | |||
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| L'ONG basée à New York apporte son soutien à l'ouverture de nouvelles mises en accusations d'anciens responsables Khmers rouges et met en doute l'indépendance des magistrats cambodgiens du TKR, notamment celle de la coprocureur Chea Leang.  Chea Leang. ©DR Human Rights Watch met en garde le Tribunal des Khmers rouges (TKR) contre les interférences politiques dont il serait victime, à trois jours de l'audience initiale de Duch devant la Chambre de première instance, dans un communiqué daté de samedi 14 février. « En décembre 2008, la coprocureur cambodgienne s'est opposée au coprocureur international qui souhaitait ajouter six suspects à leur travail en cours, rappelle Human Rights Watch. La coprocureur cambodgienne s'est justifiée en citant "l'instabilité passée" et "l'exigence de réconciliation nationale" comme raisons de son refus de mettre en accusation de nouveaux suspects. » « En laissant des considérations politiques empêcher de nouvelles mises en accusations, le TKR a raté le test le plus élémentaire de son indé pendance et de sa crédibilité », estime Sara Colm, représentante de Human Rights Watch au Cambodge. Celle-ci rappelle que le TKR est composé d'une majorité de juges cambodgiens, et affirme que les Nations unies étaient initialement opposées à une telle disposition, « étant donné que la justice cambodgienne est largement connue pour son manque d'indépendance, sa corruption et ses faibles exigences professionnelles. » « Sans nouvelles poursuites, les CETC échoueront à rendre la justice au peuple du Cambodge et porteront atteinte aux efforts pour créer une véritable réconciliation, poursuit Sara Colm. Nous enjoignons toutes les parties du processus des CETC, dont le gouvernement royal du Cambodge et la communauté internationale, à faire en sorte que la Cour puisse agir indépendamment, libre de toute interférence ou considération politique. » |
mercredi 25 février 2009
TKR : Human Rights Watch s’en prend à Chea Leang
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