Le site d'Angkor fait partie du Patrimoine mondial de l'humanité [Reuters]
13.08.2007 22:03
Le complexe urbain autour du temple d'Angkor Vat au Cambodge était trois fois plus vaste que soupçonné, selon une équipe internationale d'archéologues ayant sondé le sous-sol à l'aide de radars de la Nasa.
C'est ce que révèlent leurs travaux publiés lundi aux Etats-Unis. La cité bâtie autour d'Angkor, qui fût la capitale de l'empire Khmer entre le 9e et le 16e siècle, s'étendait sur près de 3000 kilomètres carré. Une telle superficie en fait le plus grand développement urbain de l'ère pré-industrielle, éclipsant de loin des cités Maya comme celle de Tikal au Guatemala.
500'000 personnes
Ce complexe avait le potentiel pour alimenter une population de 500'000 personnes, selon les auteurs de cette étude parue dans les Annales de l'Académie nationale américaine des sciences (PNAS) datées du 13 août.
Les archéologues essayaient d'établir les délimitations de l'urbanisation autour d'Angkor, dans la province de Siel Reap, depuis les années 50. Mais ces recherches ont été rendues difficiles par des travaux de construction résidentielles et d'exploitation agricole modernes.
Les archéologues essayaient d'établir les délimitations de l'urbanisation autour d'Angkor, dans la province de Siel Reap, depuis les années 50. Mais ces recherches ont été rendues difficiles par des travaux de construction résidentielles et d'exploitation agricole modernes.
Aide de la Nasa
En 2000, ce groupe d'archéologues cambodgiens, français et australiens a demandé à la Nasa, l'agence spatiale américaine, de les aider dans ce projet avec les radars de ses satellites en orbite.
Les images fournies par ces radars, qui sont capables de pénétrer dans le sous-sol, ont permis de trouver les traces d'anciennes routes, de canaux et de bassins.
En combinant ces images radar, des prises de vues d'avion et des relevés topographiques, ces archéologues ont pu retrouver l'emplacement de plusieurs milliers de bassins d'eau ainsi que de 74 temples.
Ils ont conclu que le réseau de canaux d'irrigation permettait d'alimenter des cultures de riz s'étendant sur 20 à 25 kilomètres au nord et au sud d'Angkor jusqu'au lac Tonle Sap.
Les images fournies par ces radars, qui sont capables de pénétrer dans le sous-sol, ont permis de trouver les traces d'anciennes routes, de canaux et de bassins.
En combinant ces images radar, des prises de vues d'avion et des relevés topographiques, ces archéologues ont pu retrouver l'emplacement de plusieurs milliers de bassins d'eau ainsi que de 74 temples.
Ils ont conclu que le réseau de canaux d'irrigation permettait d'alimenter des cultures de riz s'étendant sur 20 à 25 kilomètres au nord et au sud d'Angkor jusqu'au lac Tonle Sap.
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