Le 22 Avril 2007, la fédération Khmer du Kampuchea Krom, en participation avec les autres Khmer et Khmer Krom organisations, ont organisé une manifestation pacifique au cœur de Paris, place Trocadéro, contre le massacre et la violation des droits de l'homme à l'encontre des bonzes et le peuple Khmers du Kampuchea Krom, actuel sud Vietnam.En effet, les récents événements tragiques sur les conditions de vie déplorées et les droits de l’homme sans cesse bafoués au Vietnam et au Cambodge depuis début 2007, ont précipité cette manifestation pacifique contre les actes barbares et la violation des droits de l'homme du gouvernement de Vietnam et ce du Cambodge à l'encontre des bonzes et le peuple Khmer du Kampuchea Krom.
Selon une source de Khmer Krom, au début février 2007, l'autorité vietnamien a assiégé la pagode de Serei Ta-Sek dans la commune de Vinh Châu, province de Khleang (Soc-Trang en vietnamien) interdisant deux cents bonzes, élèves de l’Ecole de Pali de ladite pagode, de sortir faire l’aumône alimentaire selon la tradition bouddhique. Privé de leurs droits religieux et même les droits basics ceux de survivre et de s'alimenter, les bonzes ont fait grève, forçant la barrière policière vietnamienne, allant se manifester pacifiquement devant le bureau culturelle provinciale, réclamant le rétablissement de leurs droits traditionnels. Mais la réponse de l’autorité vietnamienne était sans appel et comme toujours, aussi brutale et inhumaine à l’encontre de population civile sans défense. L’autorité policière vietnamienne a arrêté aussitôt les bonzes meneurs de la manifestation avec des mesures armées inadéquates. Par la suite, trois bonzes ont été réclamés disparus et 9 autres ont été défroqués forcé par l'autorité vietnamienne. Les 9 bonzes défroqués sont, Ven :1.- Thach Do 27ans de la pagode de Tasek, district de Vinh Chau, province de Khleang; 2.- Ly Hoang 22 ans de la pagode de Sam-Rong, quartier 5, province de Khleang; 3.- Ly Tang Thong 23 ans de la pagode de Sam-Rong, quartier 5, province de Khleang; 4.- Ly Thanh Suoi 28 ans de la pagode de Tuk Pray, village de Long Phu, province de Khleang; 5.- Thach Xuan Hien 21 ans de la pagode de Ta Moan, village de My Xuyên, province de Khleang, 6.- Tang Phien 22 ans de la pagode de Ta Moan, village de My Xuyên, province de Khleang; 7.- Ly Suong 21 ans de la pagode de Tuk Pray, village de Long Phu, province de Khleang; 8.- Kim Muon de la pagode de Tasek, district de Vinh Chau, province de Khleang; 9.- Thach Thuong 28 ans de la pagode de Tuk Pray, village de Long Phu, province de Khleang.
Parmi les deux cents bonzes participants à cette manifestions pacifique de Vinh Châu, province de Khleang (Soc-Trang en vietnamienne) en début février 2007; il y avait le Ven Ieng Sok Thoeun qui a échappé de peu des griffes de l'autorité vietnamienne en rejugeant au Cambodge. A Phnom Penh, il essaya d'organiser une manifestation pacifique avec ses compatriotes pour le droit de croire à sa religion, pour la libération de ses compatriotes disparus et arrêtés par l'autorité vietnamienne depuis début février et contre la violation des droits de l’homme et contre les massacres atroce et systématique du peuple autochtone devenue minorité sur le leur natale par une politique génocidaire et systématique de tout genre menée depuis des décennies par l'autorité vietnamienne à l’encontre de la population autochtone civile. Le 27 février 2007, une manifestation des bonzes s’organisa à Phnom Penh devant ambassade de Vietnam. Le 28 février 2007, le bonze Ven. ieng Sok Thoeun a été retrouvé mort, égorgé dans sa chambre à Boeung Thom, district de Ang Snuol, à Kandal. Son corps a été enterré précipitamment et inhumainement à 2 heures du matin sans amis, sans famille et sans aucune cérémonie religieuse selon sa religion. L’autorité locale a conclu sommairement vers une piste suicide incité par une overdose de drogue. Plusieurs organisations d’humanités et de droits de l’homme ont réclamés une autopsie de son corps mais leur demandes ont été refusés. Même sa dépouille réclamée sans cesse par ses compatriotes pour la cérémonie religieuse, a aussi été rejeté par l'autorité cambodgienne. A l’évidence, l’œil et le bras puissants et sans merci de l’autorité vietnamienne s’allongent jusqu’au Cambodge et il est ordinaire de voir l’autorité cambodgienne se plie à la politique vietnamienne, et ils sont partout, comme disaient les Khmers rouges « Angka Pnaek Mnaos »
Le vendredi 20 Avril 2007, une cinquantaine de bonzes de Khmer Krom ont manifesté devant l'ambassade du Vietnam au Cambodge, devant le palace royal et devant ambassade des Etats Unies pour le droit de pratiquer leur religion et pour la libération des bonzes de Khmer Krom disparus, défroqués et incarcérés depuis début février par l'autorité vietnamienne. Mais cette manifestation pacifique a été sévèrement réprimée par une centaine de polices cambodgiennes, armés de bâtons d’électrochoc et AK-47. Selon le témoignage de Mr Thach Setha, il y a un groupe de bonzes mystérieux qui semble d’être relâché par l'autorité policière cambodgienne pour affronter corps à corps avec les bonzes de Khmer kroms qui étaient entrain de se manifester pacifiquement. Cette confrontation, bien organisé et voulu, a causé quelques blessés graves et légers parmi les bonzes de Khmer Krom et on déploie la menace qui pèse lourdement sur eux, au Vietnam comme au Cambodge. La méthode utilisant un group parallèle pour provoquer les violences, les massacres et le purge politique contre les manifestations pacifiques ou des civiles, est une machination politique sournoise, tragique et pourtant ordinaire au Vietnam, au Laos comme au Cambodge.
La manifestation à Paris a débouté par une chanson nationale du peuple khmer, puis un court discours de bienvenu de représentant de FKKK, suivi par la prière bouddhique. Un rappel historique du Kampuchea Krom et des drames politiques et génocidaires passés au sud Vietnam à l’encontre des populations civiles menés par l’autorité vietnamienne a été fait successivement par les participants de cette manifestation.Kampuchea Krom, actuel sud Vietnam connu sous le nom Cochinchine est un ex territoire cambodgien. Détaché au Vietnam depuis 1949 peu avant le tombé de Dien Bien Phu …, un contrat entre le vietnam, la France et le roi sihanouk du Cambodge, était d’abord une stratégique politique de la France dans sa guerre Indochinoise. Actuel sous la tutelle vietnamienne, le peuple khmer du kampuchea krom, comme bien d’autre peuple autochtone au Vietnam, a été objet de toute sorte d’atrocité terrifiant et inhumaine de la part de l’autorité vietnamienne; acte barbare, persécution racial sommaire et systématique, purge politique de tout genre, inhumaine et inimaginable ... bref, une vraie politique génocidaire bien pensé, bien programmé, silencieux et invisible mais qui afflige tant de souffrance et de drame parmi les victimes civiles et innocentes…..
Une question morale évidente doit être posée ici, quelle est la responsabilité de la France et des personnes qui prétendent posséder des valeurs humaines telles que la Justice, la liberté, l’égalité et humanité, envers cette population perdue, persécuté en permanent, victime de la cruauté humaine ? Amekhmer
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