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Une entreprise chinoise veut investir 3 milliards de dollars au Cambodge
Un groupe chinois veut investir 3 milliards de dollars au Cambodge dans l'énergie, l'immobilier et l'aluminium, a annoncé un responsable cambodgien jeudi, une manifestation supplémentaire des fortes ambitions chinoises chez ses voisins.
Le projet de la China Inner Mongolia Erdos Hongjun Investment Co. a reçu "le soutien total" du chef du gouvernement Hun Sen, a précisé son conseiller, Eang Sophalleth, au lendemain d'un entretien entre l'homme fort de Phnom Penh et des cadres de l'entreprise.
D'un montant colossal pour un des pays les plus pauvres du monde, il comprend en particulier une centrale thermique de 700 mégawatts dans la cité balnéaire de Sihanoukville (sud), ainsi que de nombreux projets immobiliers.
Détruit par des décennies de guerre, anéanti par le régime des Khmers rouges (1975-79), le Cambodge compte aujourd'hui essentiellement sur le tourisme et le textile pour maintenir son économie à flot.
Mais malgré une croissance à deux chiffres pendant plusieurs années jusqu'à la crise financière, un tiers des 14 millions de Cambodgiens vivent avec moins de 50 cents par jour.
La Chine, qui a soutenu les Khmers rouges, est désormais le premier pays donateur au Cambodge, selon les chiffres officiels à Phnom Penh. Quelque 400 groupes chinois ont investi dans le pays, notamment dans les infrastructures lourdes.
Pékin développe depuis quelques années une politique d'investissements active chez ses voisins d'Asie du sud-est.
Au Cambodge, il rencontre la concurrence du Vietnam, devenu troisième investisseur étranger après la Chine et la Corée du sud, notamment grâce à une forte présence dans les télécoms et le transport aérien, selon les médias cambodgiens.
Le projet de la China Inner Mongolia Erdos Hongjun Investment Co. a reçu "le soutien total" du chef du gouvernement Hun Sen, a précisé son conseiller, Eang Sophalleth, au lendemain d'un entretien entre l'homme fort de Phnom Penh et des cadres de l'entreprise.
D'un montant colossal pour un des pays les plus pauvres du monde, il comprend en particulier une centrale thermique de 700 mégawatts dans la cité balnéaire de Sihanoukville (sud), ainsi que de nombreux projets immobiliers.
Détruit par des décennies de guerre, anéanti par le régime des Khmers rouges (1975-79), le Cambodge compte aujourd'hui essentiellement sur le tourisme et le textile pour maintenir son économie à flot.
Mais malgré une croissance à deux chiffres pendant plusieurs années jusqu'à la crise financière, un tiers des 14 millions de Cambodgiens vivent avec moins de 50 cents par jour.
La Chine, qui a soutenu les Khmers rouges, est désormais le premier pays donateur au Cambodge, selon les chiffres officiels à Phnom Penh. Quelque 400 groupes chinois ont investi dans le pays, notamment dans les infrastructures lourdes.
Pékin développe depuis quelques années une politique d'investissements active chez ses voisins d'Asie du sud-est.
Au Cambodge, il rencontre la concurrence du Vietnam, devenu troisième investisseur étranger après la Chine et la Corée du sud, notamment grâce à une forte présence dans les télécoms et le transport aérien, selon les médias cambodgiens.
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