(Reuters)
« You Bunleng restera travailler normalement aux chambres extraordinaires » : c'est en ces termes que le Premier ministre cambodgien, Hun sen, en ouverture du conseil des ministres, a mis fin ce vendredi à la polémique autour de la nomination du co-juge d'instruction à la présidence de la cour d'appel.
Cette nomination, controversée et sur le fond et sur la forme, qui allait ralentir encore le travail du tribunal, avait déclenché les foudres des Nations Unis et de la société civile, inquiète de l'ingérence du pouvoir exécutif dans le système judiciaire.
Hun Sen fait ainsi preuve de souplesse vis-à-vide de l'ONU, au lendemain des critiques publiées par le haut commissariat des Nation Unis aux droits de l'homme et par le rapporteur spécial sur l'indépendance des juges et des avocats.
Concrètement, cependant, le principal intéressé ne sait pas comment les choses vont se passer. « Les deux postes sont très importants », a déclaré You Bunleng « mais je vais peut être devoir séparer les choses, et ne m'occuper à la cour d'appel que du travail administratif ».
Ces derniers jours, dans la presse locale, les officiels cambodgiens minimisaient le problème en affirmant qu'il pouvait en effet assumer les deux fonctions en même temps.
Au tribunal, la nouvelle est, pour l'instant, accueillie avec prudence, dans l'attente d'un communiqué officiel.
Article publié le 25/08/2007 Dernière mise à jour le 25/08/2007 à 04:55 TU
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