hnom Penh - Quand la nuit tombe sur la capitale cambodgienne, les gardes du musée du génocide de Tuol Sleng se serrent les uns contre les autres pour se protéger des fantômes.
"La nuit, on voit parfois une ombre noire marcher", affirme Kim Sok, 25 ans, agent de sécurité au musée qui avait été, entre 1975 et 1979, le principal centre de détention et de torture du régime ultra-communiste des Khmers rouges, tenu pour responsable de la mort de quelque deux millions de Cambodgiens.
Mardi s'ouvre à Phnom Penh le procès international de Kaing Guek Eav, alias "Douch", qui dirigea Tuol Sleng, connu aussi sous le nom de camp S-21, où plus de 12.380 hommes, femmes et enfants ont subi les pires sévices avant d'être exécutés dans des "killing fields" à l'extérieur de la capitale.
Au Cambodge, nombreux sont ceux qui croient aux esprits et qui redoutent en particulier le retour de personnes décédées de mort violente sans avoir été accompagnées par les rites bouddhiques.
"Beaucoup de gens, y compris des touristes, m'ont dit qu'ils avaient vu des revenants ayant pris l'apparence tantôt d'un moine, tantôt d'un détenu, tantôt d'enfants", assure Ith Simorn, une femme de 48 ans qui vit dans une maison en face du musée délabré.
Tuol Sleng, qui comprend quatre bâtiments et un terrain poussiéreux en son centre, était un ancien lycée avant que les Khmers rouges ne le transforment en centre névralgique d'un réseau de 70 prisons où de vastes purges ont été menées au nom de la révolution communiste.
"La nuit, on voit parfois une ombre noire marcher", affirme Kim Sok, 25 ans, agent de sécurité au musée qui avait été, entre 1975 et 1979, le principal centre de détention et de torture du régime ultra-communiste des Khmers rouges, tenu pour responsable de la mort de quelque deux millions de Cambodgiens.
Mardi s'ouvre à Phnom Penh le procès international de Kaing Guek Eav, alias "Douch", qui dirigea Tuol Sleng, connu aussi sous le nom de camp S-21, où plus de 12.380 hommes, femmes et enfants ont subi les pires sévices avant d'être exécutés dans des "killing fields" à l'extérieur de la capitale.
Au Cambodge, nombreux sont ceux qui croient aux esprits et qui redoutent en particulier le retour de personnes décédées de mort violente sans avoir été accompagnées par les rites bouddhiques.
"Beaucoup de gens, y compris des touristes, m'ont dit qu'ils avaient vu des revenants ayant pris l'apparence tantôt d'un moine, tantôt d'un détenu, tantôt d'enfants", assure Ith Simorn, une femme de 48 ans qui vit dans une maison en face du musée délabré.
Tuol Sleng, qui comprend quatre bâtiments et un terrain poussiéreux en son centre, était un ancien lycée avant que les Khmers rouges ne le transforment en centre névralgique d'un réseau de 70 prisons où de vastes purges ont été menées au nom de la révolution communiste.
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